Plus de deux millions d’euros pour lutter contre l’antibiorésistance
Pour contrer la résistance aux antibiotiques en élevage, le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer la liste des lauréats de l’appel à projets 2025 du plan Écoantibio 3, dont l’enveloppe globale s’élève à plus de deux millions d’euros.
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À l’occasion de la semaine mondiale de sensibilisation aux antibiotiques, le ministère de l’Agriculture a publié le 20 novembre 2025 les résultats de l’appel à projets du plan Écoantibio 3 pour l’année. Pour cette édition, 19 projets ont été retenus pour un financement global de plus de 2 millions d’euros.
L’objectif est clair : « Amplifier la dynamique de lutte engagée en santé animale contre la résistance aux antibiotiques, aux autres antimicrobiens et aux antiparasitaires. » Les projets soutenus, d’une durée allant de 12 à 36 mois, permettront d’acquérir de nouvelles connaissances scientifiques et d’accompagner l’évolution des pratiques sur le terrain. Ils visent à renforcer la prévention, documenter l’usage raisonné des médicaments vétérinaires et diffuser les bonnes pratiques.
La France ne progresse plus sur l’antibiorésistance (18/11/2025)
Une bonne représentativité des filières
Les 19 lauréats ont été évalués par le CGAAER, puis analysés par les services du ministère. La sélection couvre un large éventail de filières notamment : porcine, bovine, équine, ovine/caprine et en ruminants. Les projets se répartissent en dix projets de recherche, six projets d’action et trois projets combinant recherche et action pour des budgets allant de 25 000 € à 280 000 €.
En ce qui concerne les résistances ciblées, six projets portent sur les antibiotiques, trois sur les antimicrobiens, une sur les antifongiques et neuf sur les antiparasitaires. « L’intérêt suscité par cet appel à projets confirme l’engagement des professionnels de la santé animale et des filières pour le plan Écoantibio 3 », souligne le ministère. Il rappelle l’importance d’une mobilisation collective pour optimiser l’usage des antibiotiques.
Les résultats déjà obtenus dans les précédents plans Écoantibio montrent l’efficacité de cette dynamique : « Depuis 2011, nous avons réussi depuis 2011 à diminuer de 48 % l’exposition de nos animaux aux antibiotiques. »
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