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La ministre de l’Agriculture assure être « mobilisée » pour la filière de la cerise

« Cette année encore, le ministère de l’Agriculture a octroyé quatre dérogations » pour lutter contre Drosophila suzukii sur cerise, a indiqué la ministre Annie Genevard le 25 mars 2025.

Le 25 mars 2025, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a assuré de son soutien à la filière française de la cerise, en difficulté face au ravageur Drosophila suzukii.

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La filière de la cerise fait face à des difficultés de gestion de la mouche Drosophila suzukii depuis l’interdiction du diméthoate en France en 2016, puis par l’Union européenne en 2019. Interpellée sur le sujet à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement le 25 mars 2025, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a assuré de « [sa] mobilisation pour répondre à cette filière magnifique ».

Quatre dérogations en 2025

Face à l’interdiction européenne du diméthoate, « plusieurs produits phytopharmaceutiques restent autorisés contre ce moucheron, mais leur nombre et leur efficacité sont insuffisants en cas de pression parasitaire forte », a déclaré Annie Genevard. Et de préciser que le ministère accorde chaque année des dérogations pour l’utilisation de produits autorisés dans d’autres États membres de l’Union européenne. « Cette année encore, le ministère de l’Agriculture a octroyé quatre dérogations, dont deux concernent des produits de biocontrôle utilisables en agriculture biologique. »

Les moyens non chimiques (filets) existent « mais leur coût constitue un obstacle » et la méthode « n’est pas adaptée pour les vergers de haute taille », a estimé la ministre.

À plus long terme, elle compte sur les recherches menées dans le cadre d’Ecophyto pour apporter des réponses durables.

Lutte contre la francisation

« J’espère que nous continuerons longtemps à manger des cerises françaises, parce qu’aujourd’hui nous en importons beaucoup, beaucoup trop », a estimé Annie Genevard. Et les cerises importées sont « quelquefois francisées quand elles franchissent la frontière, ce qui est une tromperie du consommateur contre laquelle je m’insurge et contre laquelle je veux lutter. »

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