Login

Une nouvelle forme de survie pour les bactéries

L'étude a porté sur Bacillus thurengiensis, utilisée comme bioinsecticide notamment contre les chenilles phytophages sur crucifères.

Jusqu’alors, les spores étaient considérées comme la forme unique de survie à long terme dans les bactéries. Des travaux de l’Inrae, parus en juin dernier dans la revue mBio, prouvent le contraire.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L'étude des chercheurs de l'Inrae a porté sur Bacillus thurengiensis, utilisée comme bioinsecticide notamment contre les chenilles phytophages sur crucifères. Les chercheurs ont pour cela utilisé comme modèle animal des larves de papillon ravageur des ruches, G. mellonella.

L’étude montre qu’en infectant les insectes, une partie des bactéries peut survivre longuement, au moins 14 jours, dans le cadavre des larves, sans être sous forme de spores. « Les bactéries qui survivent s’adaptent notamment en augmentant leur réponse au stress oxydant, ce qui leur permet de lutter contre des composés toxiques », informe l’Inrae. Ces microorganismes sont dans un état de ralentissement métabolique, ce qui pourrait diminuer leur sensibilité aux stress environnementaux.

« Cette étude va être élargie aux autres espèces du groupe auquel appartient Bacillus thuringiensis », révèle l’Inrae. Elle permet aussi d’envisager de nouvelles stratégies de lutte contre les espèces pathogènes considérées comme sporulantes.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement