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La Commission européenne veut simplifier la réglementation sur les phytos

La Commission européenne a officiellement présenté son Omnibus « sécurité alimentaire » qui contient plusieurs mesures concernant les produits phytosanitaires.

La Commission européenne a officiellement présenté son Omnibus « sécurité alimentaire » le 16 décembre 2025. Ce projet de simplification réglementaire contient plusieurs mesures concernant les produits phytosanitaires.

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La Commission européenne a officiellement présenté son paquet de simplification (« Omnibus ») sur la sécurité alimentaire le mardi 16 décembre 2025. Celui-ci vise à « accroître la compétitivité de l’industrie agroalimentaire et des agriculteurs ». En ce qui concerne les produits phytosanitaires, les objectifs avaient déjà été présentés : Bruxelles veut donner « davantage d’outils » aux agriculteurs et réduire les charges administratives liées aux autorisations de mise sur le marché des pesticides.

L’ensemble des mesures proposées pourraient représenter une économie de plus d’un milliard d’euros pour les administrations et les entreprises européennes, estime la Commission. Cette proposition législative doit maintenant être examinée par le Parlement européen et le Conseil.

Fin du réexamen périodique systématique des substances actives

La Commission européenne propose notamment :

« La loi Duplomb en sept fois pire »

Du côté des associations environnementales, l’opposition est marquée en ce qui concerne les mesures liées aux phytos de synthèse. Pour Générations futures, il s’agit de « la loi Duplomb en sept fois pire ». L’ONG dénonce particulièrement le principe des autorisations de produits « pour une durée illimitée ».

Le 1er décembre, Générations futures a fait publier une tribune dans Le Monde, cosignée par 114 organisations de protection de l’environnement. Les signataires y estimaient : « En déréglementant les pesticides chimiques, la Commission européenne ferait reculer l’Europe de trente ans. »

Juste avant l’officialisation de la Commission européenne le 16 décembre, l’ONG assurait qu’elle allait « étudier avec ses avocats toutes les voies de recours possibles pour faire échec à ce projet rétrograde ».

Pour la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), la proposition de la Commission européenne « constitue un recul majeur, aux conséquences potentiellement irréversibles pour la santé publique, les écosystèmes et la capacité même à produire en agriculture biologique ».

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