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Phytos : onze syndicats dénoncent une bataille « à armes inégales »

Depuis l'interdiction française des traitements à base de néonicotinoïdes, les betteraviers « craignent chaque année une forte pression des ravageurs qui viendrait anéantir la campagne », regrettent notamment les syndicats.

Betterave, pommes de terre, fruits et légumes… onze syndicats de producteurs français s’associent pour demander à disposer des mêmes produits phytosanitaires que les autres États membres de l'Union européenne.

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« Rétablir une juste concurrence au sein de l’Union européenne » : c’est le sens de la demande de onze (1) organisations syndicales représentant les producteurs de plusieurs filières végétales françaises. Au travers d’un communiqué commun diffusé le 4 novembre 2024, elles s’unissent pour dénoncer, entre autres, l’interdiction française de certains néonicotinoïdes qui restent autorisés à l’échelle de l’Union européenne.

Situations d'« impasses »

Plusieurs filières qui « se battent à armes inégales face à leurs voisins européens » sont évoquées :

Deux propositions de loi

Cette déclaration intervient alors que des propositions de loi « visant à rendre aux agriculteurs français les mêmes moyens de protection des cultures que leurs concurrents européens » ont été déposées à l’Assemblée nationale et au Sénat. « C’est désormais à la représentation nationale de choisir où sera produite, demain, l’alimentation des Français », jugent les organisations syndicales.

Déjà en mai 2024, plusieurs syndicats s’étaient associés pour demander au Gouvernement de revenir sur l’interdiction de l’acétamipride, en réaction à un avis de l’Efsa.

(1) CGB (betteraves), Fnams (multiplicateurs de semences), FNP Fruits, Légumes de France, ANPP (pommes et poires), FN3PT (plants de pommes de terre), ANPN (noisettes), UNPT (pommes de terre), UFS (semenciers), Bik (kiwi), Pêches et Abricots de France.

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