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Des organisations accusent les NBT de menacer la bio

La Fnab, le Synabio, Forebio, Greenpeace et Générations futures demandent de rendre obligatoire la traçabilité et l’étiquetage des NTG, au même titre que les OGM.

Les producteurs bio, Greenpeace et Générations futures estiment dans un communiqué commun que les nouvelles techniques génomiques sont incompatibles avec les principes de l’agriculture biologique. Ils appellent à ce que cette interdiction, prévue par Bruxelles, soit maintenue d’ici à la validation finale du règlement, et demandent la création d’un fonds d’indemnisation en cas de contaminations.

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Dans un communiqué commun paru le 1er août 2023, la Fnab (producteurs biologiques), le Synabio (transformateurs), Forebio (Fédération des organisations économiques des producteurs bio), Greenpeace et Génération futures estiment que les NTG (nouvelles techniques génomiques, ou NBT, NDLR) sont « une fausse promesse pour répondre aux enjeux de transition agroécologique ». Selon les organisations, « depuis 30 ans, les premiers OGM n’ont ni permis de réduire l’usage des pesticides, bien au contraire, ni d’assurer notre souveraineté alimentaire ».

Perte du droit à l’information

« Le 5 juillet 2023, la Commission européenne a annoncé vouloir supprimer la traçabilité des OGM issus de NTG et l’étiquetage des aliments issus de ces OGM », rappellent les signataires du communiqué. Ils estiment que « les consommateurs perdront en conséquence leur droit à l’information et leur liberté de choisir une alimentation bio et sans OGM ».

La mise en marché facilitée des NGT « reste une véritable menace pour le secteur de l’agriculture biologique. En effet, ces techniques OGM sont incompatibles avec les principes de la bio. C’est pourquoi elles sont aujourd’hui explicitement interdites en bio. »

Pas de coûts supplémentaires pour le bio

Autre demande des signataires : que cette interdiction soit « rendue possible sans coûts supplémentaires pour les agriculteurs et opérateurs bio pour assurer l’absence de contamination des produits bio. »

Les organisations estiment par ailleurs que le plus gros risque est « qu’à terme, l’ensemble des semences mises sur le marché soient NTG et empêchent les opérateurs bio de respecter l’interdiction d’utilisation » de ces nouvelles technologies.

Fonds d’indemnisation

Les organisations formulent différentes demandes aux pouvoirs publics :

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