Login

Les prix planchers refont surface

Emmanuel Macron refuse que les agriculteurs soient la variable d’ajustement des négociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs.

Emmanuel Macron refuse que les agriculteurs soient la variable d’ajustement des négociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs. Il assure ne pas avoir abandonné son idée de prix planchers ce 22 février 2025, lors de l’inauguration du Salon international de l’agriculture.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L’an dernier, lors de sa visite du Salon international de l’agriculture, Emmanuel Macron lançait l’idée des prix planchers. Un an plus tard, où en est cette proposition ? Est-elle enterrée ? « Non, pas du tout », répond le chef de l’État à la presse ce samedi 22 février 2025, quelques minutes avant de partir déambuler dans les allées du salon.

Le dossier sur le bureau de la ministre de l’Agriculture

Emmanuel Macron enchaîne : « Il y a un travail qui a été fait par des parlementaires. On en a parlé avec les syndicats. Il arrive maintenant au ministère et c’est donc tout le travail de réforme de la structuration des prix. »

Difficile d’évoquer ces prix planchers, sans penser aux lois Egalim successives censées rééquilibrer le rapport de force entre les distributeurs et leurs fournisseurs. « Elles ont fonctionné, parce qu’elles ont produit des résultats, parce qu’elles ont mieux protégé les prix agricoles », affirme le président de la République.

« Est-ce que c’est suffisant ? Non. Parce qu’il y a, on le voit bien, des négociations qui ne se passent pas dans un climat apaisé malheureusement. Ce qu’on veut, c’est […] qu’on ne puisse pas vendre des produits en dessous de leur coût de production. Et donc qu’on ne les vende pas à perdre pour les producteurs. »

Les agriculteurs ne « peuvent pas être la variable d’ajustement »

« L’agriculture et nos agriculteurs ne peuvent pas être la variable d’ajustement, insiste-t-il. Ni la variable d’ajustement du pouvoir d’achat en disant que c’est toujours les prix agricoles qu’on devrait baisser. Ni la variable d’ajustement des accords [de libre-échange, NDLR]. Et c’est aussi pour ça que nous nous sommes opposé au Mercosur tel qu’il a été signé. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement