La FNSEA et JA veulent des « ajustements urgents » d’Egalim
La FNSEA et JA s’inquiètent des conclusions du médiateur des relations commerciales agricoles et demandent des mesures immédiates pour assurer la non-négociabilité de la matière première agricole.
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Le médiateur des relations commerciales agricoles a tiré la sonnette d’alarme dans son observatoire des négociations commerciales pour 2024 publié le 13 mai 2024. En 2024, les demandes de hausse de tarifs des industriels n’ont pas été couvertes et les négociations commerciales ont atterri sur une augmentation de tarif moyenne de 1 %. De fait, la sanctuarisation du prix de la matière première agricole est « incertaine », selon le médiateur. Ce qui fait bondir la FNSEA et JA. Les deux syndicats demandent, dans un communiqué du 18 mai 2024, des « ajustements législatifs urgents » pour renforcer la construction du prix en marche avant.
Signer les contrats de l'amont en premier
La FNSEA et JA réclament qu’une date butoir soit définie pour que les contrats de l'amont entre l’agriculteur et son premier acheteur soient établis avant ceux entre les industriels et la grande distribution. « La transparence dans les relations commerciales est un point clé pour garantir la sanctuarisation de la matière première agricole, estiment-ils. Les prochaines négociations commerciales approchent et il est primordial que ces ajustements puissent être opérationnels d’ici là. »
Les deux syndicats ajoutent que la formation des prix de la matière première agricole doit être « établie principalement à partir des indicateurs de coûts de production interprofessionnels, qui doivent être les seuls indicateurs de référence ou, à défaut, ceux des instituts techniques reconnus ».
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