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Renégociations commerciales les transformateurs laitiers privés se félicitent d’être exclus

D'après la Fnil, le prix des matières plastiques pour les emballages a progressé de 33 % en deux ans.

La Fédération nationale de l’industrie laitière (Fnil) estime que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a « pris en compte les spécificités du secteur laitier ».

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Les paroles de Bruno Le Maire sur l’antenne de CNews, vendredi 12 mai dernier, n’ont pas échappé à la Fédération nationale de l’industrie laitière. Le ministre de l’Économie a affirmé que dans le secteur du lait, les marges des transformateurs restent réduites et les prix du lait « très élevés ». Pour la Fnil, cela « acte qu’il n’y aura pas de renégociation généralisée », assure-t-elle, dans un communiqué publié le 16 mai 2023.

Flambée des charges

Xavier Huard, son directeur, estime que « Bruno Le Maire a reconnu que les entreprises laitières privées ont pris leur part, en responsabilité et en conscience de ce que pèse l’inflation sur le budget des ménages, dans la rémunération des producteurs de lait et la préservation du pouvoir d’achat des Français ».

D’après la Fédération des laiteries privées, « les coûts de production des produits laitiers restent encore élevés ». Elle rapporte une hausse de 23 % du prix du lait en 2022. Sur un an, elle chiffre à 10 % la progression du coût du papier et du carton pour les emballages, et à 33,6 % celui du gaz. Sur deux ans, le prix des matières plastiques se serait envolé de 33 %.

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