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FCO : le Modef réclame la « prise en charge totale de la vaccination »

Le Modef sollicite « une prise en charge totale de la vaccination et un accompagnement des services de l’État » pour faire face à la FCO.

Devant la multiplication des cas de fièvre catarrhale ovine (FCO), le Modef revendique à son tour une prise en charge totale de la vaccination par l’État, à la fois pour les sérotypes 3 et 8.

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« La fièvre catarrhale ovine, maladie qui touche les bovins et les ovins, s’emballe », alerte le Modef dans un communiqué de presse diffusé le 27 août 2024. D’abord avec le sérotype 3 dans le nord de la France, où le nombre de foyers a été multiplié par cinq entre le 14 et le 22 août, ensuite avec le sérotype 8 qui sévit particulièrement dans le sud de la France.

Face à la propagation qui s’accélère, le syndicat appelle à « une prise en charge totale de la vaccination et un accompagnement des services de l’État ». Une position partagée par d’autres syndicats agricoles.

« En Occitanie, il y a déjà rupture sur le vaccin unidose sérotype 8 », ajoute le syndicat, soulignant la nécessité d’agir vite. Pour lui, le ministère doit gérer « la commande et la collecte des vaccins car c’est la seule façon de mettre la pression sur les laboratoires pour assurer la disponibilité dans les campagnes. »

Un vaccin remboursé, l’autre non

Le syndicat dénonce aussi des inégalités de traitement dans la prise en charge des vaccins, qui suscitent de l’incompréhension chez les éleveurs. En effet, si les vaccins pour le stérotype 3 sont payés par l’État, ceux pour le stérotype 8 ne le sont pas. Des inégalités déjà signalées par la FNSEA, ses associations spécialisées (FNB, FNPL, FNO et Fnec) et les JA, qui ont réclamé un appui renforcé de l’État au début de la semaine.

Si le ministère de l’Agriculture s’est défendu en justifiant une plus grande antériorité pour le virus stérotype 8, le Modef conteste la réponse, qui « ne répond pas aux problèmes économiques et humains que subissent les élevages ».

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