FCO 8 et MHE au sud, FCO 3 au nord, les épizooties se multiplient à la faveur de l’été. Elles provoquent mortalités, pertes de production et coûts imprévus (désinsectisation, vaccination, soins vétérinaires…). Le 26 août 2024, la FNSEA, ses associations spécialisées (FNB, FNPL, FNO et Fnec) et JA ont demandé un appui de l’État dans un communiqué de presse. Ils dénoncent au passage « les inégalités de traitement » et le « manque de visibilité sur les soutiens publics ».
Actuellement, seuls les vaccins contre la FCO de sérotype 3, qui émerge en France depuis le début du mois, sont pris en charge par l’État, dans une zone déterminée. Ceux qui concernent la FCO de sérotype 8 et la MHE sont à la charge des éleveurs. « Les pouvoirs publics se doivent de commander en masse et de prendre en charge des doses de vaccin pour la MHE et les FCO, pour les mettre à disposition des éleveurs sur l’ensemble du territoire », réclame les syndicats.
Les organisations demandent en outre l’officialisation, dans le cadre de la loi santé animale européenne, des protocoles qui permettent les mouvements d’animaux entre États membres : désinsectisation et test PCR négative ou vaccination. Elles réclament enfin, pour « les éleveurs qui ont subi, ou subiront demain, des pertes sanitaires ou économiques », un soutien sans faille.