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MHE : l’Italie ouvre ses frontières aux broutards de la zone réglementée

Avant leur départ vers l'Italie, les animaux provenant de la zone réglementée vis-à-vis de la MHE devront être testés et désinsectisés.

D’après le ministère de l’Agriculture, l’Italie « donne son accord à la réouverture des importations de jeunes bovins français » situés dans un rayon de 150 km autour des foyers de maladie hémorragique épizootique. Un « protocole sanitaire précis » devra être respecté.

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« Les pays européens qui, en conformité avec la réglementation européenne, avaient fermé leur marché à une partie des animaux français à la suite de la détection de premiers foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) dans l’Hexagone, réouvrent les uns après les autres leurs frontières », se félicite le ministère de l’Agriculture, dans un communiqué publié ce jeudi 12 octobre 2023.

Après l’Espagne la semaine dernière, c’est au tour des autorités sanitaires italiennes de « donner leur accord à une réouverture des importations de jeunes bovins destinés à l’engraissement (broutards) à partir de l’ensemble du territoire français ». Pour la rue Varenne, il s’agit d’une « excellente nouvelle pour les filières françaises d’élevage », et d’un « succès de la diplomatie sanitaire ».

Test et désinsectisation

L’accord avec l’Italie sera « formalisé dans les prochains jours » Il comprendra des garanties sanitaires concernant les animaux issus de la zone réglementée, établie dans un rayon de 150 km autour des foyers de MHE en France. Ils devront être « désinsectisés et testés avant leur départ vers l’Italie ».

Depuis la fin du mois de septembre, les flux d’échanges de bovins vers l’Italie avaient cessé depuis la zone réglementée, établie « principalement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées ». « Les restrictions de mouvements et le dispositif de surveillance mis en place au niveau français, plus généralement le sérieux reconnu de la surveillance et la gestion en santé animale en France, ont favorisé l’aboutissement rapide des négociations », estime le ministère.

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