Une évolution des maladies est observée sur betterave
Les conditions climatiques actuelles sont favorables au développement des pathogènes sur le feuillage.
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« Nous constatons une forte évolution de la cercosporiose et la rouille », rappelait le 12 août dernier l’ITB (Institut technique de la betterave) dans la Somme et l’Oise. Dans plusieurs zones du territoire français, à ces deux maladies s’ajoute par endroits l’oïdium.
On remarque d’ailleurs grâce à l’outil d’aide à la décision (OAD) « Alerte maladies » (1), que dans nombre de régions, le seuil de risque est atteint pour réaliser (si ce n’est déjà fait), le premier, le deuxième, voire le troisième traitement fongicide. Pour ce dernier cas de figure, le Centre-Val de Loire, l’Île-de-France et la Champagne sont particulièrement concernés.
Pour rappel, voici les seuils recommandés de déclenchement des traitements :
Bien observer ses parcelles
Concernant l’OAD, l’institut insiste : « Il s’agit d’une carte qui n’est qu’une assistance à la surveillance. Tout traitement devra évidemment être précédé d’une vérification de la présence de la ou des maladies ainsi que du dépassement du seuil dans les parcelles. »
De plus, pour préserver l’efficacité des produits phytosanitaires, il faudra utiliser des substances actives différentes de celles du premier traitement. Et en présence de cercosporiose, l’utilisation de cuivre « Airone SC » en complément d’une triazole permettra de renforcer le contrôle de cette maladie.
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