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Face à la fièvre aphteuse, la France et la Pologne renforcent les contrôles

Le ministère de l'Agriculture recense actuellement toutes les introductions d’animaux d’espèces sensibles en provenance de l’Allemagne.

La France et la Pologne annoncent durcir les contrôles de lots d’animaux et de semences en provenance de l’Allemagne.

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Après le Royaume-Uni, c’est la France et la Pologne qui durcissent leur position. Alors que trois cas de fièvre aphteuse ont été recensés en Allemagne depuis le 10 janvier dernier, le ministère de l’Agriculture se met en alerte. « Nous renforçons drastiquement les contrôles et enquêtes auprès des filières animales concernées », indique-t-il dans un message à la presse le 15 janvier 2025.

Concrètement, le ministère « recense actuellement toutes les introductions d’animaux d’espèces sensibles en provenance de l’Allemagne depuis le 2 décembre, que ce soit des animaux vivants ou des semences animales », détaille Alain-Cyprien Cantaloube, chef du bureau européen et international de GDS France. Le but est de détecter un éventuel lot d’animaux ou de semences en provenance du land de Brandebourg, lieu du foyer détecté. « Le risque de trouver un lot d’animaux venant de cette zone sur cette période est faible », avance Alain-Cyprien Cantaloube.

Le land de Brandebourg a lui annoncé suspendre « les mouvements d’entrée et de sortie des bovins, ovins, caprins et porcins », indique le ministère. Ces blocages devaient durer jusqu’à mercredi 15 janvier minuit, « mais ils devraient être prolongés », suspecte le chef du bureau européen et international de GDS France.

La Pologne sur le qui-vive

En Pologne, le ministère de l’Agriculture du pays a également tiré la sonnette d’alarme. « Les services vétérinaires polonais prennent d’importantes mesures préventives. Des contrôles stricts des transports d’animaux rentrant sur le territoire polonais sont mis en œuvre », indique-t-il. L’exploitation allemande concernée par les cas de fièvre aphteuse est à 70 km de la frontière polonaise.

Ces trois cas de fièvre aphteuse sont les premiers avérés depuis 2011 dans l’Union européenne. « Il n’y a pas lieu de s’affoler pour le moment, synthétise Alain-Cyprien Cantaloube. Le GDS est mobilisé pour sensibiliser au maximum éleveurs et vétérinaires sur la maladie. Le maître-mot est la vigilance. »

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