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Face aux animalistes Ils dénoncent les actions violentes contre les éleveurs

Le collectif « Les Z’Homnivores » demande que la liberté alimentaire et la liberté d’entreprendre soient respectées.

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« En 2019, les éleveurs français ont subi une intrusion par semaine de militants animalistes », a relaté Michel Bloc’h, président de l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB), lors d’une conférence de presse organisée par le collectif d’origine bretonne « Les Z’Homnivores », à Paris, le 10 février 2022.

« Ils saccagent une vie »

Tags de slogans offensants sur des bâtiments de ferme, vidéos chocs réalisées de nuit sans autorisation et diffusées largement, parfois vols d’animaux… « Ils rentrent. Ils saccagent une vie. Ils saccagent un outil de travail. Ils saccagent presque une famille aussi », rapporte un éleveur anonymement, de peur des représailles, dans une vidéo diffusée par le collectif. « Ils s’introduisent comme des malfrats. Ils vont dans les bacs d’équarrissage chercher les animaux morts. Ils savent faire des montages pour détruire l’élevage », poursuit une productrice ainsi agressée.

 

Les images d'#élevages diffusées par les militants animalistes les plus radicaux déforment la réalité au nom d'une idéologie. Ces méthodes brisent les vies de ceux qui nous nourrissent et met en péril la souveraineté alimentaire française. #agriculture @moreaujb23 @J_Denormandie pic.twitter.com/2BK7MQzxgq

— Les Z'Homnivores (@leszhomnivores) February 10, 2022

 

Porter plainte systématiquement

Visiblement ébranlé par ces témoignages, Michel Bloc’h, éleveur porcin depuis 30 ans, a dénoncé cette violence et cette caricature. Il a conseillé aux agriculteurs de porter plainte systématiquement en cas d’intrusion : « Et surtout ne rien tenter si on tombe sur quelqu’un, même si on a envie d’en découdre, mais appeler les gendarmes. »

 

> À lire aussi : Procédures : Comment réagir à une intrusion ou une agression (15/05/2019)

Élus et entreprises « ciblés et humiliés »

Pour Jean-Baptiste Moreau, député LREM de la Creuse et éleveur bovin, « l’association anti-élevage L214 ne mène pas d’enquêtes. Elle fabrique des vidéos dans le seul but d’abolir l’élevage, sous couvert d’amélioration de la condition animale. L214 agit avec des méthodes de propagande et de manipulation des foules. C’est une idéologie qui ne tolère pas d’autres points de vue que le sien. De la désinformation et un antihumanisme qu’il faut combattre. » Le parlementaire, harcelé comme d’autres élus par différents canaux (mail, téléphone, réseaux sociaux…), a affirmé que le monde agricole n’a pas de souci à « travailler avec les associations welfaristes qui n’ont pas d’intentions cachées, comme CIWF ».

 

> À lire aussi : La Justice fait marche arrière face aux antispécistes de DxE (07/02/2022)

 

Le collectif « Les Z’Homnivores » qui regroupe des éleveurs, mais aussi des industries agroalimentaires victimes du « Name and Shame » (« cibler et humilier »), demande que la liberté alimentaire et la liberté d’entreprendre soient respectées.

 

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