Des indemnisations inférieures aux dégâts des prédateurs
L’arrêté définissant l’indemnisation des dommages indirects causés par les loups, les lynx ou les ours est sorti le 3 septembre, pendant le salon Tech-Ovin lors duquel un nouveau stand tenu par la Fédération nationale ovine était inauguré.
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« Les dommages dus aux prédateurs sont encore en forte augmentation », déplorait Claude Font, en charge du dossier loup à la Fédération nationale ovine (FNO), sur le nouveau stand « Les éleveurs face aux loups » lors du salon Tech-Ovin qui se déroulait les 3 et 4 septembre 2025 à Bellac, en Haute-Vienne. Au 15 août 2025, les constats d’attaques sont en hausse de 27 % par rapport à l’année précédente à la même date. Le nombre de victimes a, quant à lui, bondi de 31 % dans le même temps.
La prise en compte des dommages indirects (pertes liées aux stress, pertes génétiques…) causés aux troupeaux domestiques est récente et définie dans l’arrêté sorti le 3 septembre 2025. Elle fait suite à une étude conduite par l’Institut de l’élevage (1) qui évalue ces pertes à 31 € par brebis allaitante et 60 € par brebis laitière pour un lot prédaté.
Les indemnisations ne couvriront pas plus de 5 € par animal. « Même si la somme n’est pas à la hauteur de l’estimation, nous étions seuls à la Fédération nationale ovine à travailler sur ce dossier dans le cadre du groupe de travail du groupe national loup (GNL) », s’est exclamé Claude Font.
(1) présentée lors d’une conférence à Tech-Ovin.
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