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L’arrêté de tir de défense contre les loups est en consultation publique

L'arrêté en consultation publique pourrait permettre aux préfets d'autoriser un tir de défense sur une exploitation dont le troupeau bovin ou équin a subi une prédation dans la dernière année.

L’arrêté fixant les conditions dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction des loups peuvent être accordées est en consultation publique jusqu’au 17 janvier 2025 sur le site du ministère de la Transition écologique.

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Le projet d’arrêté définissant les conditions dans lesquelles il sera possible de recourir à un tir de défense pour protéger les troupeaux des attaques de loups, déchaîne un torrent d’avis contraires. En consultation publique jusqu’au 17 janvier 2025, ce texte compte près de 2 500 messages.

Compte tenu de « l’absence d’un référentiel de protection ayant fait ses preuves les troupeaux équins et bovins », cet arrêté prévoit des dispositions particulières « sans reconnaître une non-protégeabilité générale pour ces troupeaux ».

Selon cet arrêté, les préfets pourraient autoriser un tir de défense sur une exploitation dont le troupeau bovin ou équin a subi une prédation dans la dernière année, à condition que l’éleveur ait mis en œuvre des moyens de réduction de la vulnérabilité de son troupeau attestés par le préfet (en matière de mode de conduite, de protection, d’effarouchement).

Les tirs pourraient être aussi attribués dans des cas de territoires particuliers soumis à un risque avéré de prédation, sur la base :

En cas de réalisation d’une telle analyse territoriale, est introduite l’obligation pour le préfet de département de réaliser :

Transport du loup mort

Parmi les ajustements de 2025, cet arrêté prévoit aussi la possibilité pour les lieutenants de louveterie bénéficiaires d’une autorisation de tirs de transporter, faisant suite à un tir effectif, la dépouille d’un loup afin de la remettre à l’Office français de la biodiversité (OFB). Ces tirs ont lieu parfois de nuit sur des estives éloignées de pistes difficilement, voire non accessibles en véhicule, ce qui entraînait des difficultés pour conserver et surveiller le cadavre avant son enlèvement par un agent de l’OFB.

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