Césars 2025 : les films « Vingt Dieux » et « La Ferme des Bertrand » primés
Deux films mettant l’agriculture à l’honneur ont été récompensés lors de la cinquantième cérémonie des Césars qui s’est déroulée le vendredi 28 février 2025, à Paris.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Deux Césars pour « Vingt Dieux » de Louise Courvoisier et un pour le documentaire « La Ferme des Bertrand » de Gilles Perret. Deux films mettant l’agriculture en avant ont été récompensés lors de la cinquantième cérémonie des Césars le vendredi 28 février 2025, à l’Olympia, à Paris.
« Vingt Dieux » de Louise Courvoisier
Succès surprise de l’année 2024 avec plus de 900 000 entrées en France, Vingt Dieux, nominé quatre fois aux Césars, a remporté celui du meilleur premier film (face notamment à Un petit truc en plus), mais aussi celui de la révélation féminine pour Maïwène Barthélémy. S’inspirant de son enfance rurale, la réalisatrice Louise Courvoisier a mis en valeur dans Vingt Dieux l’agriculture du massif jurassien, avec des acteurs amateurs.
Maïwène Barthélémy a reçu avec émotion le César de la révélation féminine pour son tout premier rôle au cinéma. « C’est incroyable d’être ici ce soir. Il y a un an et demi, depuis ma campagne, je ne m’imaginais pas pouvoir être ici et être récompensée », a déclaré l’étudiante en BTS agricole de 22 ans, qui joue le rôle de Marie-Lise, jeune éleveuse de vaches laitières dans Vingt Dieux.
Et d’ajouter : « Tout ceci, je le dois à Louise Courvoisier […]. Elle m’a permis de jouer un rôle qui reflète mon quotidien, le travail d’agricultrice, que je suis fière de représenter ici ce soir. »
« La ferme des Bertrand » de Gilles Perret
La Ferme des Bertrand du haut-savoyard Gilles Perret a décroché le César du meilleur film documentaire, coécrit avec Marion Richoux. Ce film retrace un demi-siècle de la vie d’une exploitation laitière de Quincy, en Haute-Savoie.
« Merci pour ce César que je dédie à la famille Bertrand, mes voisins, a indiqué Gilles Perret lors de la remise de son prix. Je voudrais dédier ce César à toutes celles et tous ceux qui ne désirent qu’une seule chose : vivre dignement de leur travail. » Poursuivant une prise de parole engagée, le réalisateur a conclu : « On regarde trop souvent ailleurs : la maison brûle et on filme ailleurs ».
Pour accéder à l'ensembles nos offres :