Légumineuses Les protéines végétales doivent lever le pied du frein
Augmentation des transports à charge partielle, des flux de retours non optimisés et parfois à vide, hausse du nombre de fin de silos à gérer… Une étude souligne la nécessité de collectivement s’organiser pour optimiser la logistique sur les filières de légumineuses.
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Le ministère de l’Agriculture a commandé une étude sur les freins et les leviers logistiques au développement des légumineuses (légumes secs, protéagineux, soja et légumineuses fourragères). Réalisée par Ceresco, Circoé et Terres Inovia, celle-ci a été publiée le 15 février 2022.
« Déficit d’organisation collective »
Selon les auteurs, la diversification des rotations via l’introduction de légumineuses est « “tirée” par les marchés, mais aussi “poussée” par les agriculteurs qui font face à des impasses agronomiques croissantes ». Cependant, elle est confrontée à « l’inadéquation » de la logistique et des infrastructures des filières. Ils relèvent un « déficit d’organisation collective », donc un « manque de mutualisation des flux et des moyens ».
Ils soulignent que de nouvelles tendances sont récemment apparues et compliquent l’optimisation de la logistique, notamment :
- Une perte de vitesse sur les flux historiques de pois et féverole ;
- La segmentation importante en légumes secs (lire l’encadré) ;
- La variabilité interannuelle des rendements ;
- Des cultures parfois sans débouchés locaux (exemple : luzerne dans des zones céréalières) ;
- La croissance des cultures associées ;
- La diversification de la collecte pour les organismes stockeurs.
De nombreuses recommandations sont formulées, parmi lesquelles réaliser systématiquement l’étude de « l’environnement concurrentiel et des potentialités de mutualisation ou d’externalisation » pour les nouveaux projets.
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