Login

Grippe aviaire : une « phase pilote » pour vacciner au couvoir

Seize couvoirs désignés volontaires vont participer à un retour d’expérience sur la vaccination contre la grippe aviaire des canards à un jour d'âge.

Dans une instruction technique publiée le 10 mai 2024 au Bulletin officiel, le ministère de l’Agriculture précise les modalités de mise en œuvre du second marché de vaccins contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Après un premier appel d’offres réalisé en 2023 ayant permis à l’État de se munir de 80 millions de doses de vaccin contre l’IAHP, un deuxième appel a été conclu avec les laboratoires Boehringer Ingelheim Animal Health et Ceva Santé Animale pour un total de 61 millions de doses de vaccin supplémentaires », indique le ministère de l’Agriculture, dans une instruction technique publiée le 10 mai 2024.

Dans le détail, 34 188 300 doses du vaccin produit par Boehringer Ingelheim seront commandées, ainsi que 26 811 700 doses du vaccin produit par Ceva. L’objectif : assurer la seconde campagne de vaccination des canards d’élevage contre l’IAHP, qui débutera le 1er octobre 2024. Avec cette fois un espoir : celui de vacciner dès un jour d’âge. Pour ce faire, « une phase pilote pour la vaccination au couvoir est mise en place avant d’envisager son déploiement à grande échelle », précise l’instruction technique.

Demande « exprimée à plusieurs reprises »

Seize couvoirs désignés volontaires vont participer à un retour d’expérience sur les plans scientifique (évaluation de l’interférence des vaccins avec les anticorps d’origine maternelle et suivi des profils sérologique), opérationnel (organisation logistique et traçabilité) et économique (évaluation des coûts). Ce passage au crible « portera sur le suivi des canards, depuis leur vaccination au couvoir jusqu’à la finalisation du protocole de primo-vaccination ».

D’après le ministère de l’Agriculture, « la possibilité de vacciner les canetons au couvoir est une demande qui a été exprimée à plusieurs reprises par les membres du comité de pilotage du plan d’action pour la vaccination contre l'IAHP ». Plusieurs avantages sont avancés : la réduction du nombre d’interventions en élevage, la limitation du « risque de rupture de la biosécurité » en élevage en raison des interventions extérieures, l’amélioration de la qualité de la prise vaccinale et la diminution des coûts de production des canards.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement