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Réduire le nombre de canards lutte contre la grippe aviaire

L'inrae et l'ENVT annoncent une solution pour diminuer par trois le nombre d’infections secondaires dû à un élevage infecté par la grippe aviaire.

Une équipe de scientifiques fait le lien entre une diminution de la densité des fermes de palmipèdes et la diminution du risque à l’influenza aviaire pour la filière des volailles.

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Comment limiter la casse face aux épisodes de grippe aviaire en France et empêcher l’abattage de millions de volailles chaque année ? L’Inrae et l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) tentent de répondre à ces questions dans une étude publiée le 11 juillet 2023. Selon eux, « réduire les densités d’élevages de canards dans les 20 % des communes les plus denses (en fermes de palmipèdes) diminuerait par trois le nombre d’infections secondaires générées par un élevage infecté ». En clair, réduire le nombre de palmipèdes dans les élevages pendant les périodes à risque permettrait de limiter le risque pour l’ensemble de la filière de production de volailles.

Une solution incomplète

« Toutefois, cette diminution importante ne permettant pas d’éliminer le risque épizootique », anticipent les scientifiques. Il faudra coupler cette méthode avec l'abattage préventif des élevages à risque ou la vaccination des volailles.

Pour obtenir ces résultats, l’équipe de scientifiques a usé d’un modèle mathématique avec la simulation de six scénarios. Ils ont ensuite simulé une réduction de la densité d’élevages de canards dans les communes où elle était la plus élevée. « Pour chacun de ces scénarios, le modèle de transmission a été utilisé pour simuler un grand nombre d’épidémies, permettant de synthétiser l’impact épidémiologique de l’influenza aviaire hautement pathogène pour différentes densités d’élevages », précisent les auteurs du communiqué.

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