Login

Agriculture biologique L’Itab demande un cessez-le-feu

L'Itab demande que cessent les attaques auxquelles elle doit faire face afin de poursuivre sereinement ses travaux.

L’Itab et sa présidente sont la cible de diverses allégations depuis quelques mois. Au travers d’un communiqué, l’Institut demande que cessent ces attaques afin de poursuivre sereinement les travaux qu’elle mène.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« L’Institut a besoin de stabilité, de continuité et de sérénité pour pouvoir mener à bien les nombreux projets sur lesquels il est mobilisé », signale Sabine Bonnot, présidente de l’Institut de l’agriculture et de l’alimentation biologique (Itab) au travers d’un communiqué du 24 avril 2023.

En effet, l’Institut ainsi que sa présidente sont la cible de diverses attaques depuis plusieurs mois. Parmi elles, la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), adhérente de l’Itab, pointe du doigt la crise de gouvernance et de fonctionnement que connaîtrait l’Institut depuis cinq ans et qui ne serait toujours pas résolue.

Des attaques infondées

Pour l’Itab, les attaques « particulièrement virulentes » auxquelles elle doit faire face sont infondées. Et les dysfonctionnements relevés par certains ne sont absolument pas le reflet d’une quelconque crise de gouvernance mais garantissent au contraire le modèle démocratique de l’Institut.

« Malgré son redressement judiciaire de 2019 et les nombreux assauts l’ayant depuis visé, l’Institut s’est considérablement relevé », souligne le communiqué, qui rappelle qu’entre 2018 et 2021, l’Itab a participé à 95 projets, dont 14 Européens.

L’Institut regrette ainsi ces accusations qui, selon elle, s’appuient sur des considérations étrangères aux missions et activités qui lui incombe, ou sur le crédit d’un « lâche courrier anonyme de décembre 2022 ».

Concernant ce dernier, l’Institut a d’ailleurs déposé une plainte en diffamation le 7 février 2023. Le dossier est en cours d’information judiciaire.

Une demande d’échange avec la Fnab

L’Itab déplore « les multiples tentatives d’intrusion, d’ingérence et/ou de déstabilisation dont l’Institut est actuellement victime ». Elle souhaite aujourd’hui apaiser la situation, notamment avec ses membres.

Pour ce faire, l’Institut a proposé d’échanger directement avec la Fnab afin de clarifier ensemble leurs différents points de désaccords. « Nous devons collectivement viser l’harmonie », abonde Sabine Bonnot, qui souhaite maintenant se défaire des allégations à l’encontre de l’Institut.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement