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Plan de souveraineté 200 millions d’euros pour les fruits et légumes

Accompagné par les acteurs des filières des fruits et légumes et des pommes de terre, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a officiellement lancé le plan de souveraineté pour le secteur au salon de l'agriculture le 1er mars 2023.

Le plan de souveraineté pour les fruits et légumes a été officiellement lancé le 1er mars 2023 par le ministre de l’Agriculture. 200 millions d’euros seront fléchés vers les agroéquipements, incluant le développement du parc de serres et vers la recherche.

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Le ministère de l’Agriculture avait annoncé son élaboration le 27 septembre 2022 sous l’égide de Julien Denormandie. Le plan de souveraineté pour la filière des fruits et légumes, incluant les pommes de terre, a été officiellement lancé le 1er mars 2023 au Salon de l’agriculture. Bien que pluriannuel, il est pour l’heure uniquement doté d’un budget pour 2023 : 200 millions d’euros.

« Nous avons besoin de développer les serres » froides et chauffées

Face à une perte de souveraineté « évidente », Marc Fesneau, actuel ministre de l’Agriculture, a ainsi jugé nécessaire d’utiliser ces fonds sur deux volets :

Rénovation des vergers

Autre mesure phare : la rénovation ou la plantation de nouveaux vergers qui soient adaptés aux enjeux territoriaux et au changement climatique. Marc Fesneau a aussi souligné, en filigrane de ces travaux et du Salon de manière générale, « la question des impasses sur les produits phytosanitaires ». Les risques et les impasses ont été identifiés. La première ministre, Élisabeth Borne, s’est d’ailleurs engagée à ne plus créer de distorsions de réglementation pour les producteurs.

Un plan salué

Qualifié de « formidable pour l’ensemble des filières » par Jacques Rouchaussé, président du CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes), ce plan est salué par les organisations du secteur. Interfel, le CTIFL, le CIPT et le CNIPT, ou encore l’Unilet l’ont ainsi accueilli favorablement au salon. Marc Fesneau a également souligné le travail mené par les professionnels dans le cadre de ce plan. 130 acteurs ont été impliqués dans son élaboration.

Le plan « embarque autant les fruits et légumes conventionnels que le bio, qui est dans une situation délicate », a précisé le ministre.

Un plan qui « manque sa cible »

Dans un communiqué paru le même jour, la Confédération paysanne estime que « ce plan manque complètement sa cible » et est basé sur « de vieilles recettes qui ont fait preuve de leur inefficacité ». Le syndicat juge ainsi qu’il faut « sortir de cette course à la compétitivité et s’engager sur la protection contre le libre-échange pour que la filière soit rémunératrice ». Il se positionne ainsi pour la mise en place d’un prix d’entrée minimum pour les fruits et légumes importés.

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