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La FNSEA pose ses conditions à la fin de la mobilisation

Arnaud Rousseau annonce sur France 2 que la FNSEA publiera ce 24 janvier 2023 les mesures que son syndicat attend du gouvernement.

Ce mercredi 24 janvier 2024 au matin, sur France 2, le président de la FNSEA a annoncé que son organisation publiera la liste des mesures qu’il attend du gouvernement pour mettre fin à la mobilisation de ses adhérents sur le terrain.

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« On sortira dès cet après-midi, à la FNSEA, le catalogue de l’ensemble de nos revendications, a promis Arnaud Rousseau, le 24 janvier 2024, au micro de l'émission Les quatre vérités devant Thomas Sotto sur France 2. Au moment où on se parle, il y en a plus d’une quarantaine. […] Ce sera très précis, […] et c’est l’intégralité de ces mesures qu’il faudra mettre en place. »

Les jachères dans le viseur

À titre d’exemple, le président de la FNSEA a cité au niveau européen, le cas des jachères alors que les importations françaises de produits alimentaires progressent. « Nous demandons la suspension immédiate des 4 % de jachère, dès cette année, argumente-t-il. On demande aussi des mesures qui concernent les prairies. On a des ratios qui vont conduire des personnes qui ont arrêté l’élevage à implanter des prairies. On marche sur la tête. »

Arnaud Rousseau a aussi mis en avant la directive sur les émissions industrielles. « Qu’on ne compare pas à l’élevage ukrainien avec un million de poules avec un élevage breton de 21 500 poules pondeuses. Tout cela c’est incompréhensible. C’est essentiel qu’on puisse avoir une Pac qui colle à la réalité de la vie des agriculteurs européens. »

La suradministration française à revoir

Au niveau national, c’est sur la simplification administrative que le syndicaliste a argumentée, sur le temps passé à remplir des papiers ou sur les contrôles. « C’est normal d’être contrôlé quand vous avez de l’argent public, mais aujourd’hui on peut avoir cinq, six, sept contrôles différents. […] L’idée que finalement on serait des délinquants en puissance, nous les agriculteurs, on ne les supporte pas. Il faut qu’on remette de la confiance. »

« L’agriculteur, il a besoin de se projeter, a insisté Arnaud Rousseau. On ne peut pas être simplement dans une vision de l’agriculture qui se paupérisera, qui va mourir. On a besoin de renouveler la moitié des agriculteurs dans les dix ans qui viennent. Il faut qu’on donne de l’espoir, il faut qu’on donne de la dynamique, on a besoin d’aller de l’avant. Les agriculteurs, ils croient en leur métier. »

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