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Moscou et Washington discutent de la reprise du corridor céréalier en mer Noire

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que « le principal » sujet de discussion avec les Américains serait « la reprise » de l’application de l’accord céréalier en mer Noire.

Alors qu’elle s’était retirée en 2023 de l’accord permettant à l’Ukraine d’exporter ses céréales en mer Noire, la Russie affirme que sa reprise sera le principal sujet des discussions avec les États-Unis, le lundi 24 mars 2025 en Arabie Saoudite.

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Les États-Unis et la Russie se rencontrent en Arabie Saoudite ce lundi 24 mars 2025, pour des négociations qualifiées d’emblée de « difficiles » par le Kremlin. Ces discussions visent à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d’offensive russe.

Hier, le 23 mars 2025, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que « le principal » sujet de discussion avec les Américains serait « la reprise » de l’application de l’accord céréalier en mer Noire, omettant de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.

Cet accord, entré en vigueur le 22 juillet 2022 jusqu’au 18 juillet 2023, avait permis à l’Ukraine d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone. La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais.

Les États-Unis espèrent un « cessez-le-feu en mer Noire sur les navires »

« Nos négociateurs seront prêts à discuter des nuances autour de ce problème », a déclaré Dmitri Peskov, le représentant du Kremlin. Steve Witkoff, l’émissaire spécial de Donald Trump, a affirmé penser que « de vrais progrès » seraient faits avec les Russes, « particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays ». « Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total », a-t-il ajouté.

Selon la FAO, le corridor sécurisé en mer Noire avait permis de transporter 32,9 millions de tonnes de produits agricoles depuis les ports ukrainiens.

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