Alimentation Il faudra du temps en rab pour améliorer les cantines
La loi Egalim d’octobre 2018 avait mis en place plusieurs objectifs pour une restauration collective de meilleure « qualité » et « durable ». Mais pour l’Agence de la transition écologique, seule une minorité d’établissements est pour l’instant en conformité grâce à des actions menées sur le long terme.
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de son étude sur la restauration scolaire.
… et sur le menu végétarien
Même si l’introduction d’un repas végétarien hebdomadaire, une autre mesure de la loi Egalim est « moins complexe », la situation n’est pas plus avancée dans les cantines. Cette exigence « se heurte à une certaine méconnaissance du sujet, aux préjugés d’un repas « sans », aux craintes quant à l’équilibre nutritionnel, voire à un refus pur et simple de certains acteurs », constate l’Ademe.
En juin, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), sous l’autorité du ministère de l’Agriculture, avait aussi montré que le menu végétarien était surtout devenu le cauchemar des cantines.
Des résultats obtenus sur le long terme
Pour autant, l’Ademe observe qu’une « minorité » de cantines sont déjà en conformité avec toutes les mesures de la loi Egalim. Un succès qu’elles doivent, selon l’agence, à des actions menées sur le « long terme ».
Celles qui partent de zéro ou presque sont donc encore loin de respecter dans les délais les obligations mises en place par la loi Egalim. L’Ademe commentant même que cette « vitesse de transformation » sur un temps long est « sans doute plus pénalisante que les questions financières trop souvent jugées bloquantes ».
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