Peste porcine africaine « Le niveau de risque est maximal »
Le ministère de l’Agriculture annonce ce lundi 14 janvier la création d’une « zone blanche » dans un rayon de quelques kilomètres autour des cas belges, dans laquelle « tous les sangliers devront être abattus ».
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« La confirmation de deux cas de peste porcine africaine (PPA) ce 9 janvier 2019 en Belgique à près d’un kilomètre de la frontière expose plus que jamais notre territoire à ce risque majeur pour l’élevage porcin », indique le ministère de l’Agriculture, dans un communiqué diffusé à la suite de la réunion de l’ensemble des acteurs nationaux, ce lundi à Paris.
Afin d’empêcher toute introduction de la PPA sur le territoire national, le ministère de l’Agriculture annonce la création d’une « zone blanche à très haut risque, dans un rayon de quelques kilomètres autour des cas belges, au sein de laquelle tous les sangliers devront être abattus dans les prochaines semaines ». Didier Guillaume en appelle à la « mobilisation maximale » de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de l’Office national des forêts (ONF) pour le dépeuplement des sangliers.
« Recherche de cadavres »
« La zone sera quadrillée par des patrouilles de l’ONCFS et des chasseurs, à la recherche active de cadavres », précise le ministère de l’Agriculture. Toutes les activités forestières y seront suspendues. La mise en place d’une clôture devrait débuter dans les prochains jours.
Par ailleurs, « l’ensemble des élevages situés dans cette zone réglementée seront « revisités », afin de s’assurer de leur niveau de biosécurité maximal ».
Loïc Gouello, inspecteur général de la santé publique vétérinaire, est nommé directeur de crise. « La cellule de crise se réunira dès cette semaine avec les acteurs nationaux », souligne le ministère.
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