Origine Une pétition pour l’étiquetage du miel
Cinq organisations, dont la confédération paysanne, réclament un décret à Bruno Le Maire et Didier Guillaume pour mettre fin à « l’opacité » sur l’origine des miels issus de mélange.
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« La France importe 80 % des miels qu’elle consomme », rapportent l’Unaf, Union nationale pour l’apiculture française, le SNA, Syndicat national d’apiculture, la FFAP, Fédération française des apiculteurs français, la Confédération paysanne et Agir pour l’Environnement dans leur communiqué commun diffusé ce 11 juin 2019.
Des tentatives législatives
« La réglementation n’oblige pas les négociants […] à renseigner les consommateurs sur l’origine des miels issus de mélange, dénoncent-ils. En toute opacité, ces miels peuvent être étiquetés “Origine UE/non UE”. Nos parlementaires ont initié plusieurs tentatives visant à rendre obligatoire la mention des pays d’origine du miel sur les étiquettes, mais malgré l’urgence, elles n’ont pas abouti. »
Les cinq organisations estiment « urgente [la] nécessité de protéger le consommateur et l’apiculture française ». « Ces miels [de mélange] doivent indiquer la proportion de chaque miel en fonction de son pays d’origine, comme l’ont décidé nos voisins espagnols, afin d’éviter qu’un miel contenant 99 % de miel chinois et 1 % de miel français puisse être étiqueté “France, Chine”. »
L’Unaf rappelle qu’elle porte cette idée de modifier la réglementation depuis 2017. « En Europe, après l’Italie et la Grèce, l’Espagne est sur le point d’entériner cet étiquetage, affirme-t-elle. La réglementation espagnole ira même plus loin en imposant que soit clairement indiqué sur l’étiquette le pourcentage de chaque miel et sa provenance. »
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