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Législation environnementale La France doit mieux protéger la biodiversité, estime Bruxelles

La Commission européenne encourage la France à augmenter la couverture Natura 2000, les surfaces en agriculture biologique, et à protéger les sols de l’artificialisation.

Dans une évaluation de la mise en œuvre des politiques environnementales, la Commission européenne dresse un bilan « globalement positif » pour la France mais épingle une insuffisante protection de la biodiversité et des nitrates.

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La direction générale de l’Environnement de la Commission européenne s’est penchée sur la bonne mise en œuvre des lois environnementales européennes dans chaque État membre. Tout a été passé au peigne fin : économie circulaire, biodiversité, gestion des déchets, pollution de l'air et de l'eau, lutte contre le changement climatique.

Au niveau européen il y a des progrès, mais pas de quoi relâcher la vigilance, estime l’équipe en charge du rapport : « L’état de l’environnement n’est pas positif, il y a un déclin de la biodiversité, et encore de la pollution de l’air et de l’eau. » Avec tout de même un bon point : du « positif » sur les actions climatiques où l’Europe montre même l’exemple au niveau mondial.

Piqûre de rappel pour les États membres

Après ceux de 2026 et 2019, voici le troisième rapport d’évaluation de la politique environnementale européenne (EIR) de la Commission, rendu public le 8 septembre dernier. Chaque État membre a droit à son rapport national. Celui pour la France compte une cinquantaine de pages. Ce bilan a surtout valeur « d’information » du public et de piqûre de rappel pour les États. Bruxelles se réservant le droit de lancer des procédures d’infraction en cas de dérapage (la France en compte 18 en cours sur les points environnementaux).

L'agriculture intensive dans le viseur

La France met-elle correctement en œuvre la législation européenne ? La réponse est mitigée : en dépit d’un bilan « globalement positif », « l’agriculture intensive, l’urbanisation, l’artificialisation des terres et les infrastructures de transport continuent d’avoir d’importantes répercussions sur son environnement », pointe le rapport.

La Commission liste trois problèmes majeurs au niveau français :

Sur les domaines où l'agriculture est en cause, la France est invitée à davantage protéger les surfaces couvertes par Natura 2000, à augmenter ses surfaces en agriculture biologique, et à protéger les sols de l’artificialisation.

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