France OP lait "Les lois Egalim sont trop peu appliquées par les laiteries"
Le syndicat France OP lait s'inquiète du non-respect des lois Egalim dans le cadre des négociations commerciales en cours entre industriels laitiers et distributeurs.
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"Entre organisations de producteurs (OP) et industriels, la seule loi qui semble à l’œuvre est celle du plus fort", dénonce France OP lait dans un communiqué publié le 16 janvier 2022. Alors que se déroulent actuellement les négociations commerciales, le syndicat des organisations de producteurs de lait de vache, qui représente un tiers des OP de la filière laitière, reproche aux industriels de ne pas respecter les lois Egalim. "Nombre d’organisations de producteurs restent encore aujourd’hui sans contrat avec leur acheteur. Et pour celles qui ont un contrat, la mise en conformité avec les lois Egalim reste parfois plus que laborieuse."
Peser dans les négociations
France OP lait accuse également certains transformateurs de vouloir contourner les organisations de producteurs au profit de relations individuelles avec les producteurs. "Une laiterie a envoyé des contrats par recommandé le 24 décembre dernier pour traiter directement avec les éleveurs", explique Loïc Adam, président de France OP lait. C’est inacceptable qu’un acheteur adresse un contrat individuel à des producteurs adhérents d’une OP, mais en plus un 24 décembre, c’est une honte !" poursuit-il, en rappelant l'intérêt des organisations de producteurs dans le cadre des négociations.
"La fébrilité des industriels à l’égard des OP montre au moins une chose : oui, ils craignent le poids des producteurs réunis en OP. Oui, ils sont nostalgiques de l’ancien monde sous quota, de la paye de lait, d’un prix fixé au niveau national et d’un alignement concurrentiel moins disant", insiste le syndicat, qui assure représenter, à travers les organisations de producteurs près de 6 000 exploitations laitières.
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