Login

Bien-être animal Six associations veulent revoir les conditions d'abattage

Des ONG de défense des animaux demandent que plusieurs sujets soient abordés dans les concertations prévues dans le cadre de la révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal.

Dans une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture, six associations de défense des animaux dénoncent l’absence du volet abattage des discussions en cours, dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur le bien-être animal.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le ministre de l'Agriculture a reçu, le vendredi 10 mars 2023, les organismes professionnels et les associations de protection animale pour leur présenter les thématiques des futures concertations sur le bien-être animal. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur le sujet. 

Mais à la suite de cette rencontre, six associations de protection animale ont adressée une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, le 31 mars 2023. on peut y lire que « en écartant d’emblée la thématique de l’abattage, le ministère de l’Agriculture empêche la tenue de discussions qui pourraient justement permettre de dégager un consensus. »

Pour l’OABA, La Fondation Droit animal, éthique et sciences (LFDA), la Fondation Brigitte Bardot, le CIWF France, la Fondation 30 millions d’amis et Welfarm, la présentation des futures concertations a été « particulièrement décevante » car elle exclut la thématique de la protection animale lors de l’abattage.

Un appel à l’ouverture d’une concertation spécifique

Aussi, les six ONG demandent que plusieurs sujets soient abordés, en vue d’être intégrés dans la nouvelle réglementation européenne :

« Ces sujets méritent l’ouverture d’une concertation spécifique », soulignent les ONG, qui souhaitent faire revenir le gouvernement sur sa décision. Profitant de cette lettre ouverte, elles ont également annoncé leur participation aux différents groupes de travail qui auront lieu dans les prochains mois. Et ce pour « éviter un manque d’ambition global de la France quant aux propositions qui seront portées devant la Commission », indiquent-elles.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement