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OGM L’étude de l’Inra ne permet pas de conclure le débat, selon la Conf’

La Confédération paysanne estime que l’étude dite OGM90 + dévoilée par l’Inra le 12 décembre, portant sur l’impact de deux maïs OGM sur la santé des rats, « ne reproduit pas l’étude de [Gilles-Eric] Séralini alors que c’était l’objectif affiché ».

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« En effet, aussi bien du point de vue méthodologique que des questions posées, les études ne sont pas comparables. » Donc selon le syndicat agricole, « malgré l’empressement de décrédibiliser cette [étude], la seule chose qu’on puisse affirmer avec certitude est qu’on ne peut pas conclure le débat ». Et de demander que « l’évaluation du risque sanitaire soit revue en profondeur et que des études réellement à long terme soient réalisées par une recherche publique indépendante. »

Danger d’appropriation du vivant

Au-delà de l’impact sur l’environnement et la santé, la Confédération paysanne explique que « le danger d’appropriation du vivant reste la principale raison de notre opposition aux OGM ». « La décision annulant l’interdiction de breveter les caractères des plantes et des animaux sélectionnés au sein de la biodiversité naturelle rendue le 5 décembre par l’Office européen des brevets (OEB) faisant suite à un recours de Syngenta est en ce sens une très mauvaise nouvelle », estime le syndicat.

Selon lui, « cette légalisation de la biopiraterie n’est que le dernier avatar du plan de privatisation de la nature par l’industrie des biotechnologies. Encore une fois, c’est le droit des paysan-ne-s à ressemer et échanger librement les grains et plants produits dans leur ferme qui est attaqué. »

La Confédération paysanne demande ainsi à l’Union européenne et ses États membres que « soit respectée la décision de juin 2017 et interdit définitivement tout brevet sur les organismes vivants ».

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I.E.

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