Prix du lait Davantage de transparence dans les coopératives laitières
À l’approche des négociations commerciales annuelles, La coopération laitière réaffirme son engagement en faveur de la création de valeur et de la transparence dans le paiement du lait.
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« La filière laitière est souvent citée en exemple lors des conclusions des négociations commerciales » ces deux dernières années, mais La coopération laitière ne compte pas s’en tenir là. Dans un communiqué publié le 21 octobre 2020, elle a rappelé son objectif prioritaire : « aller chercher de la valeur à l’aval pour permettre une plus juste répartition de la valeur à l’amont. » Pour avancer dans cette quête, et témoigner de son engagement pris lors des Etats-généraux de l’alimentation (EGA), La coopération agricole souhaite mettre en lumière et faire avancer les méthodes de travail de ses adhérents.
Définition d’un prix prévisionnel « objectif »
Ainsi, La coopération agricole recommande à l’ensemble de son réseau de définir un prix prévisionnel « objectif » pour la prochaine campagne. « Il comprend le prix mensuel et les compléments de prix comme la saisonnalité, et varie en fonction des ambitions, du mix-produit et des indicateurs de marché suivis par chaque coopérative », explique Damien Lacombe, président de La coopération laitière. En plus d’apporter plus de transparence aux associés-coopérateurs, il peut servir de « levier » pendant les négociations puisque « les hausses espérées sur les produits de grande consommation sont prises en considération. »
D’après Damien Lacombe, la plupart des coopératives produisent et communiquent déjà cet indicateur lors de leur assemblée générale. « L’intérêt est également de faire le bilan chaque année, en appréciant l’écart entre ce prix objectif et le prix réellement versé », indique-t-il.
Prise en compte des coûts de production
Par la même occasion, Damien Lacombe réaffirme que « la prise en compte des indicateurs de coûts de production dans la rémunération de l’associé coopérateur est une mesure qui est déjà intégrée au règlement intérieur des coopératives laitières. Nous sommes aujourd’hui en conformité avec les obligations législatives et réglementaires. »
Un message qui n’est pas sans faire écho à l’ultimatum lancé par la FNPL fin septembre, selon lequel les coopératives avaient jusqu’au 15 octobre « pour présenter des formules de prix qui s’appuient sur l’indicateur des coûts de production interprofessionnel ».
> À lire aussi :Coût de production, un « ultimatum » aux coopératives sur le prix du lait (01/10/2020)
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