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Les abattages d’agneaux ont reculé de plus de 9 %

Le prix de l’agneau à la production a atteint un nouveau record à Pâques, à 11 €/kg.

La conjoncture ovine en 2025 est marquée par une consommation en berne, conséquence de la baisse des abattages d’agneaux et des importations de viande.

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Les abattages d’agneaux ont reculé de 9,4 % sur les quatre premiers mois de 2025 par rapport à la même période de 2024, observe FranceAgriMer dans une note de conjoncture publiée le 11 juin 2025. Les importations sont en nette baisse également. De janvier à mars 2025, elles ont diminué de 6,3 % par rapport à 2024. « Seuls les envois en provenance de l’Espagne ont progressé de 8,9 % », note cependant FranceAgriMer.

L’Espagne s’est tournée vers la France car sa production observait un rebond alors que dans le même temps, la demande du Maroc, son client habituel, fléchissait à la suite de la décision du roi d’annuler le sacrifice pour la fête de l’Aïd el-Kébir.

La consommation continue de baisser

En France, la consommation, calculée par bilan, a encore fléchi en 2025. Comparativement à 2024, le décrochage est de –11,5 % de janvier à mars. « Parallèlement, les achats de viande ovine par les ménages français ont plus fortement reculé (–43,8 % par rapport à 2024 sur la même période), précise FranceAgriMer. Dans le même temps, le prix moyen de la viande ovine s’est élevé à 19,21 €/kg (soit +14,7 %, ou +2,5 €/kg) par rapport au premier trimestre de 2024.

À la production, le prix de l’agneau a, par ailleurs, atteint un nouveau record à Pâques à 11 €/kg. Depuis, ils ne cessent de baisser. « L’offre bien qu’en retrait demeure suffisante pour couvrir une demande particulièrement faible en cette période », explique FranceAgriMer.

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