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Viande bovine : si la consommation se maintient, il faudra importer plus

L’Institut de l’élevage estime que la consommation française de viande de bœuf devrait être quasi stable en 2024.

Dans ses prévisions pour l’année 2024, l’Institut de l’élevage estime que la consommation française de viande de boeuf devrait être quasi stable. La production étant attendue en baisse et les exportations en hausse, il faudra importer davantage pour satisfaire les consommateurs français.

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« Le bœuf reste attractif pour les consommateurs qui ont déjà restreint leur consommation en 2023 », estime l’Institut de l’élevage dans ses prévisions diffusées le 19 janvier 2024. La consommation de viande bovine serait « quasiment stable », s’effritant de 0,5 %, après une chute estimée à 3,7 % en 2023 par rapport à 2022.

Moins de viande de bœuf française dans les assiettes

« Bien mise en avant en restauration », la viande de bœuf bénéficierait « à la fois [d']une forte visibilité et [de] l’accès au marché croissant de la RHD (restauration hors domicile), avance l'Idele. Les Jeux olympiques et paralympiques amèneront par ailleurs quelques millions de touristes supplémentaires qui participeront au maintien de la consommation pendant l’été. »

Si la consommation se stabilise en France en 2024, celle de viande bovine française reculerait de 1,8 % par rapport à 2023. Pourquoi ? À cause de la baisse des abattages français, notamment ceux de femelles. Bilan, « les importations devraient augmenter de 3 % pour compenser », d’autant que les exportations françaises sont attendues en légère hausse, la viande de jeunes bovins français venant compenser des baisses de production prévues en Allemagne, en Italie et en Pologne.

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