« Après la chute de 7 % enregistrée en 2023, les exportations de broutards baisseraient encore de 5 % en 2024 », prévoit l’Institut de l’élevage dans ses prévisions diffusées le 19 janvier 2024. Cela représente 50 000 têtes en moins « du fait de la contraction des disponibilités et d’une relocalisation partielle de l’engraissement en France ».

Moins de naissances à cause de la décapitalisation

L’Institut rappelle que le cheptel allaitant français a reculé de 2,1 % entre décembre 2022 et décembre 2023. Il souligne également « le dynamisme des vêlages d’automne ». Ces deux facteurs « conduiront à un recul des naissances prononcé sur la principale période de vêlage, de décembre à avril, conduisant à un repli du disponible en broutards ».

Avec moins de naissances et une demande « relativement dynamique » des ateliers français d’engraissement, le nombre de broutards disponibles pour l’exportation devrait donc reculer. Les envois à l’étranger « pourraient toutefois baisser moins fortement que les deux années précédentes, les engraisseurs italiens étant fortement dépendants des broutards français ».