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Volailles : 2023, année du retour à la normale

En cumul sur les neuf premiers mois de 2023, les abattages de volailles de chair ont augmenté de 1,6 % en France par rapport à la même période de 2022.

Après une année 2022 marquée par la grippe aviaire, 2023 marque un retour à la normale en termes de production.

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En cumul sur les neuf premiers mois de 2023, les abattages de volailles de chair ont augmenté de 1,6 % par rapport à la même période de 2022. La hausse concerne le poulet (+ 2,1 %), le canard gras (+ 22,2 %). En revanche, les abattages de dindes ont continué de reculer (- 4,6 %), ainsi que ceux de canards à rôtir (- 3,1 %). Pour la première fois, la France est passée sous la barre des 100 % d’autoapprovisionnement pour ces deux espèces.

Les abattages de dindes ont continué de reculer en 2023 en France.

Les exportations de volailles étaient toujours en recul notamment vers l’Union européenne. Même si elles ont progressé moins vite avec le redressement de la production hexagonale, les importations de volailles ont continué d’augmenter, de 2,9 % en volume, de janvier à septembre 2023 par rapport 2022, avec notamment un afflux important de poulets ukrainiens.

2023 reste marqué par un afflux de viande de poulets ukrainiens sur le marché de l'Union européenne.

Sur les neuf premiers mois de 2023, les achats des ménages de viandes et élaborés de volailles pour leur consommation à domicile se sont maintenus en volume (+ 1,3 %) malgré la hausse des prix. Le poulet tire toujours la demande.

Conséquence de l’inflation, les achats d’élaborés ont reculé de 3,9 %, pénalisés par leurs prix plus élevés. Le poulet représente 80 % de la consommation totale de volailles ce qui signifie de moins en moins de diversité dans nos assiettes.

Les prix à la consommation des viandes de volailles ont progressé en 2023 par rapport à 2022.

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