Nouveau recul de la collecte laitière en février
La collecte française de lait de vache reste orientée à la baisse en février 2025 par rapport à l’année précédente. Le prix du lait poursuit quant à lui en hausse, dépassant les 500 €/1 000 litres.
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Au mois de février 2025, la collecte de lait de vache est à nouveau en recul, indique Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note d'infos rapides du 15 avril 2025.
Estimée à 1 820 millions de litres, elle diminue de 5,6 % par rapport à février 2024, un chiffre qui, corrigé par l’effet de l’année bissextile en 2024, atteindrait — 2,3 %.
« La part de lait bio atteint le niveau le plus faible de ces dernières années, avec 4,5 % de la collecte totale de lait », observe le ministère. A contrario, la part du lait AOP/IGP continue à progresser, et constitue 16,6 % de la collecte totale.
À l’échelle européenne, la collecte de lait de vache estimée pour le mois de décembre 2024 se replie légèrement sur un an (- 0,7 %). « Elle progresse en Pologne, en Espagne, et très fortement en Irlande (+ 30,1 %). Elle recule en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie », commente Agreste. Le bilan annuel note tout de même que sur l’ensemble de l’année 2024, la collecte européenne reste supérieure à celle de 2023 (+ 0,7 %).
Allonger la carrière des vaches laitières (07/04/2025)
+ 36 €/1 000 l de lait conventionnel
La hausse du prix du lait conventionnel de vache à teneurs réelles se maintient autour de 7,8 % sur un an, soit + 36 €/1 000 litres, après + 7,4 % sur un an en janvier 2025. Le prix est ainsi estimé à 500,1 €/1 000 litres en février 2025.
De son côté, le prix du lait bio s’établit à 530,6 €/1 000 litres, en progression de 2,1 % sur un an, complète Agreste.
Le conditionnement de poudres de lait en hausse
« En février, la quasi-totalité des fabrications de produits laitiers reculent sur un an. Les fabrications de lait conditionné baissent de 9,9 %, celles de yaourts et desserts lactés de 4,3 %, et celles de crème conditionnée de 4,4 %. »
Quant aux fromages, la fabrication recule de 3,5 %, tirée par la baisse des fabrications de fromages à pâte molle et à pâte persillée. Finalement, seules l’activité de conditionnement de poudres de lait et les fabrications de fromages fondus sont en hausse (respectivement de 3,3 % et de 2,1 %).
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