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La Banque mondiale prévoit une chute des prix des céréales et des huiles

La Banque mondiale prévoit « un rebond » de la production mondiale de maïs sur 2025-2026, grâce à l'augmentation des surfaces.

Selon la Banque mondiale, les prix mondiaux en 2025 reculeront sur un an, de 11 % pour les céréales et de 7 % pour les huiles et tourteaux, en particulier de soja.

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Céréales, huiles et tourteaux : les prix mondiaux de ces produits agricoles seront tous en baisse en 2025 par rapport à l'année dernière, selon les estimations de la Banque mondiale. Dans un rapport publié à la fin d'avril 2025, l’organisation prévoit un recul des prix de 11 % pour les céréales et de 7 % pour les huiles et tourteaux. Ils contribueraient ainsi à la baisse de 7 % de l'indice des prix alimentaires de la Banque mondiale. « En 2026, tous les sous-composants de l’indice alimentaire devraient rester globalement stables », ajoute l'organisation.

Dégringolade du riz

Les cours du maïs devraient reculer de 2 % en 2025, en raison de la baisse des prix du pétrole, défavorable la production d’éthanol. La Banque mondiale estime que le prix du blé devrait lui aussi reculer, mais ne donne pas de précision sur le pourcentage. « La pression à la baisse de la demande liée aux tensions commerciales est partiellement compensée par des conditions d’offre tendues », souligne l’organisation.

C’est le riz qui participe le plus au recul des prix du complexe céréalier. L’organisation s’attend à une dégringolade de ses cours en 2025, à hauteur de 29 %. En cause, la production mondiale sur 2024-2025, estimée en hausse de 2 %. L’Inde y contribue grandement avec une récolte qui devrait progresser de 5 %. La Banque mondiale précise que le pays a assoupli ses restrictions à l’exportation.

Du palme pour le biodiesel

Le recul des prix des huiles et tourteaux est principalement affecté au soja. En effet, les cours de la graine, du tourteau et de l’huile de soja sont tous les trois attendus en baisse, respectivement de 17,3 et 16 %. La production mondiale est attendue en hausse, et pourrait atteindre un nouveau record en 2024-2025, contribuant à ce repli des prix.

À l’inverse, l’huile de palme verrait ses cours progresser de 6 % en 2025. « La production modérée serait insuffisante pour reconstituer les faibles stocks mondiaux », précise la Banque mondiale. La politique volontariste de l’Indonésie sur le biodiesel, sur des objectifs « de 35 % en 2024 à 40 % en 2025 et à 50 % en 2026 », devrait également soutenir les prix.

Plusieurs incertitudes

La Banque mondiale liste également les principales incertitudes pouvant influencer ses prévisions :

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