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L’abondance des choux-fleurs fait baisser les prix

La hausse rapide des disponibilités à l'automne a entraîné une baisse des cours de 74 % en novembre 2024 par rapport au même mois l'an dernier.

La production française de choux-fleurs est estimée en baisse pour la campagne de 2024-2025. Mais l’avance dans le calendrier de production a entraîné une offre particulièrement abondante en novembre, se répercutant sur les prix.

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« En novembre 2024, les prix ont été inférieurs de 74 % à ceux de novembre 2023 et de 46 % à la moyenne des prix de 2019 à 2023 sur le même mois », lit-on dans Infos rapides publiée le 20 décembre 2024 par Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture.

« En septembre, dans un contexte d’apports encore limités, les prix sont significativement supérieurs à ceux de 2023 et à la moyenne quinquennale (respectivement +110 % et +69 %). » L’élargissement rapide des disponibilités déséquilibre ensuite le marché et entraîne une chute des cours, de 17 % en octobre par rapport au même mois en 2023, et de 74 % en novembre.

En Bretagne, remarque notamment Agreste, « les températures clémentes et les précipitations ont alors accentué l’avancée de la production des choux-fleurs qui, par endroits, est précoce d’un mois par rapport aux prévisions des producteurs. »

Baisse des surfaces et de la production

Pour l’ensemble de la campagne de 2024-2025, la production française de choux-fleurs est estimée à 186 900 tonnes, en baisse de 5 000 tonnes par rapport à 2023-2024, selon les prévisions arrêtées au 1er décembre 2024. Avec 13 148 hectares, les surfaces implantées sont en baisse, de 2 % sur un an et de 7 % par rapport à la moyenne de 2019-2023.

La production nationale recule de 3 % sur un an et de 16 % par rapport à la moyenne quinquennale. « Seule la Basse-Normandie connaîtrait une hausse de production, en raison d’une amélioration des rendements par rapport à la campagne précédente », souligne Agreste.

Faibles demandes à l’exportation

« Les demandes à l’exportation étant par ailleurs mesurées, la situation génère des invendus et des retraits, certains producteurs renonçant même à récolter », souligne Agreste.

Entre juin et octobre 2024 et comparativement à la même période de la campagne précédente pour les choux-fleurs et brocolis, les exportations (17 700 tonnes) sont en hausse de 5 % et les importations (14 100 tonnes) bondissent de 36 % (avec une hausse concentrée entre juin et août).

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