Récolte mondiale record de céréales en vue
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime la récolte mondiale de céréales à 2 854 millions de tonnes pour 2024. Elle dépasserait ainsi son niveau de 2023 et établirait un nouveau record, selon les chiffres diffusés le 4 juillet 2024.
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L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a relevé de 7,9 millions de tonnes (+0,3 %) ses prévisions pour la récolte mondiale de céréales de 2024, par rapport à ses chiffres de juin. La production atteindrait un nouveau record à 2 854 millions de tonnes contre 2 850 millions de tonnes en 2023.
De meilleures conditions pour le blé en Asie
Cette hausse entre les estimations de mai et celles de juin s’explique par « l’amélioration des perspectives pour les céréales secondaires », détaille la FAO. Les prévisions ont été relevées de 0,4 % et portées à 1 530 millions de tonnes. Pour le blé aussi, l’estimation de la récolte progresse de 0,3 % par rapport à celles de juin pour atteindre 789 millions de tonnes.
Pourquoi augmenter les prévisions de récolte de blé ? Parce que les perspectives sont meilleures en Asie, en particulier au Pakistan, où la production pourrait atteindre un niveau record. En revanche, la FAO a réduit ses prévisions pour les principales régions russes du fait des conditions météorologiques.
De meilleures perspectives pour le maïs
« L’embellie des perspectives pour les céréales secondaires s’explique en grande partie par l’amélioration des prévisions de la production de maïs en Argentine et au Brésil », complète la FAO. Le contexte météorologique, redevenu favorable, a conduit à une majoration modérée des prévisions de rendement. La production brésilienne resterait toutefois inférieure à son niveau de l’an dernier.
Concernant le maïs toujours, la FAO a relevé ses prévisions pour la Turquie et l’Ukraine. Cela a plus que compensé l’abaissement pour « l’Indonésie et plusieurs pays d’Afrique australe, où la sécheresse a fait fléchir les rendements, et pour le Pakistan, où une baisse des prix et une diminution de la demande d’aliments pour animaux […] devraient déboucher sur un recul des semis. »
Quant aux riz, la FAO n’a procédé qu’à des ajustements mineurs par rapport à juin. Ces prévisions « continuent d’indiquer une possible expansion de 0,9 % de la production mondiale de riz pendant la nouvelle campagne, laquelle atteindrait un nouveau pic de 535,1 millions de tonnes (en équivalent riz usiné) ».
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