La hausse de la production de pêches se confirme
Dans ses estimations au 1er août 2023, le ministère de l’Agriculture table sur une production française de pêches, nectarines, brugnons et pavies en augmentation de 1 % par rapport à l’an dernier. Les cours fléchissent de 6 % sur un an.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« Au 1er août 2023, la production française de pêches, nectarines, brugnons et pavies en 2023 atteindrait 231 000 tonnes », estime Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos rapides publiée le 10 août 2023. Ces chiffres confirment les prévisions au 1er juillet dernier.
Une récolte moins précoce
La récolte de 2023 dépasserait ainsi de 1 % son niveau de l’an dernier, et de 3 % sa moyenne quinquennale (2018-2022). Comparée à l’an dernier, la récolte est moins précoce et retrouve un calendrier plus conforme à la normale, ajoute Agreste.
La grêle a occasionné quelques pertes dans le Gard, mais « le grossissement des fruits est bon avec le retour d’un temps moins perturbé en juillet. Dans le Roussillon, la production est plus importante que prévu, les restrictions d’irrigation n’ayant pas été accentuées. Au final, la récolte en Occitanie serait supérieure de 6 % à celle de 2022. »
En Provence-Alpes-Côte-D’azur, les conditions météo de juillet ont été favorables au grossissement des fruits. La récolte est attendue en hausse de 12 % par rapport à l’an dernier. Dans la Vallée du Rhône, les vergers ont enregistré des pertes depuis juin à cause des intempéries. « La production reculerait de 19 %, estime Agreste. Les calibres sont satisfaisants, […] et compensent partiellement ces pertes. »
Des prix en baisse
Sur le plan commercial, la météo estivale a favorisé la consommation de pêche en juillet. « Des actions commerciales de mise en avant et de promotion dans les rayons de la GMS maintiennent la demande à un bon niveau, observe Agreste. En fin de mois, le marché s’est tendu avec une offre abondante consécutive au pic des apports de la saison. »
Le ministère souligne que les importations de pêches espagnoles en juillet au marché Saint Charles dans les Pyrénées-Orientales restaient supérieures à ceux de l’an dernier, « année de gel dans ce pays. Ils sont toutefois inférieurs de 13 % à la moyenne quinquennale. Les cours fléchissent de 6 % sur un an, mais se maintiennent 9 % au-dessus des prix moyens 2018-2022. »
Eric Roussel
Pour accéder à l'ensembles nos offres :