Login

Phytos/Contrat de solutions La Confédération paysanne s’offusque du soutien du ministre

Le 11 février, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, s’est engagé à signer le contrat de solution de la FNSEA au Salon international de l’agriculture. La Confédération paysanne s’insurge de cette position qui revient, selon lui, à aller « à l’encontre de l’autonomie des paysans ».

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Pour la Confédération paysanne, le contrat de solutions n’est rien d’autre qu’un « redoutable outil de promotion de l’industrie phytopharmaceutique (UIPP), des industriels de l’agroéquipement (Axema) et des entreprises du biocontrôle (IBMA), cosignataires de ce contrat ».

 

Selon le syndicat, il faudrait être dupe pour croire que ce document prône la réduction de l’usage des pesticides : « Qui pourrait croire que l’Union des industries de la protection des plantes, l’UIPP, lobby en chef des pesticides, signerait un contrat réduisant l’usage des produits qu’elle commercialise ? », se demande le syndicat.

 

Il dénonce également « une promotion des solutions commerciales de « protection des plantes » pour maintenir la dépendance du monde agricole à toute une série d’intrants coûteux, qu’il s’agisse des pesticides ou d’autres outils technologiques ».

 

Pour la Confédération paysanne, la signature du ministre donnera également l’accès à des financements qui profiteront à « l’industrie qu’elle soit phytopharmaceutique, du biocontrôle, robotique ou numérique ».

 

Le syndicat demande donc au gouvernement « des politiques publiques qui accompagnent les paysans vers une nécessaire sortie des pesticides et non qu’il soutienne un contrat d’engraissement du secteur de l’agro-industrie ».

 

 

Lire également :

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement