Céréales Blé et maïs reculent sur Euronext et à Chicago

À Paris comme à Chicago, les marchés des céréales ont clôturé mercredi 23 mars 2022 en ordre dispersé. Ainsi sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 384,50 € (+5,50 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de mai et à 346,75 € (+4,25 €) sur celle de septembre.

De son côté, le maïs a terminé à 338,75 € la tonne (+3,25 €) sur l’échéance de juin, et à 329,50 € (+1 €) sur l’échéance d’août.

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À la Bourse de Chicago, le maïs a progressé de 5 cents et le blé a reculé de 12 cents. Tous les marchés s’affichent en baisse ce matin sur Globex (1), 8 cents pour le maïs, 21 cents pour le blé.

Ce jeudi 24 mars 2022, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 2,25 € (à 382,25 €) sur l’échéance de mai et 2,25 euros (à 344,50 €) sur l’échéance de septembre. La tonne de maïs reculait aussi, de 4,50 € (à 334,25 €) sur l’échéance de juin et celle d’août, à 325 €.

Fermeture des ports ukrainiens

En blé, les cours sont poussés à la hausse par la fermeture des ports ukrainiens. Le cabinet de conseil agricole APK-Inform ne prévoit que 200 000 tonnes de blé exportées pendant la période mars-juin et a révisé le total des exportations à la baisse, de 22,5 millions de tonnes à maintenant 18,3 millions de tonnes.

« Le maïs reste soutenu par l’incertitude concernant les exportations dans la région Mer Noire ainsi que la capacité de l’Ukraine à semer ses céréales », souligne Sitagri. Les surfaces semées ce printemps devraient chuter à 7 millions d’hectares (dont 2,83 millions d’hectares de maïs). Avant l’intervention russe, elles étaient estimées à 15 millions d’hectares. Jusqu’à l’invasion russe, l’Ukraine était le quatrième plus grand exportateur mondial de maïs, avec comme principaux clients le Moyen-Orient et l’Afrique.

« Sur la scène internationale, la Turquie a acheté 245 000 t de blé et la Jordanie n’a pas donné suite à son appel d’offres en orges, informe Agritel.

Remise en culture des jachères

La Commission européenne a proposé le 23 mars 2022 de pouvoir cultiver les terres jusqu’à maintenant imposées en jachère. « Pas certain qu’à ce stade de l’année cela puisse réellement augmenter la production de la prochaine récolte, juge Agritel. Reste que les prix des engrais demeurent sur des niveaux très élevés conduisant même toujours à des difficultés d’approvisionnements. « Pour le cabinet de conseil, « en cas d’incidents climatiques à venir en Europe ou sur le continent nord-américain, la tension sur les disponibilités en céréales deviendrait inédite. Dans ce contexte, les faibles réserves hydriques constatées tant aux USA qu’au Canada ou encore en Europe, font l’objet de toute notre attention. »

(1) Premier système de négociation électronique du monde.