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Broutards Les besoins restent supérieurs à l’offre disponible

L’envolée des prix des matières premières inquiète les gros engraisseurs. Mais plus que le prix, ce sont les disponibilités de certains ingrédients qui préoccupent les pays les plus sensibles à une alimentation en ration sèche. L’Espagne en fait partie. Le commerce du broutard reste néanmoins très actif, compte tenu de disponibilités insuffisantes pour satisfaire l’ensemble des besoins des marchés.

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La demande reste soutenue vers l’Italie, mais également vers l’Algérie, qui affiche d’importants besoins à la veille du Ramadan. En face, les disponibilités restent limitées. Si la baisse des cheptels naisseurs a ses effets, les éleveurs sont aussi peu pressés de vendre au regard de la progression constante des prix et des mises à l’herbe prochaines. Il en résulte un commerce actif sur les cadrans du centre, avec des tarifs orientés à la hausse.

 

Les broutards charolais de 400-450 kg se valorisent entre 3,20 et 3,40 €/kg vif (soit 1 € de plus que l’an passé). Le commerce est également dynamique dans les mâles charolais ou limousins de 280 à 350 kg. Les cours des charolais U de 300-350 kg se maintiennent autour de 3,24 € à Moulins-Engilbert. Les limousins de même poids se vendent à 3,32 € à Ussel.

 

Sur le Grand Ouest où les ventes sont également très actives, les premiers laitons d’automne commencent à faire leur apparition. Sur les marchés de Cholet ou de Châteaubriant, les bons laitons charolais ou limousins U de 300 kg se valorisent entre 1 000 et 1050 €.

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