La demande reste soutenue vers l’Italie, mais également vers l’Algérie, qui affiche d’importants besoins à la veille du Ramadan. En face, les disponibilités restent limitées. Si la baisse des cheptels naisseurs a ses effets, les éleveurs sont aussi peu pressés de vendre au regard de la progression constante des prix et des mises à l’herbe prochaines. Il en résulte un commerce actif sur les cadrans du centre, avec des tarifs orientés à la hausse.

 

Les broutards charolais de 400-450 kg se valorisent entre 3,20 et 3,40 €/kg vif (soit 1 € de plus que l’an passé). Le commerce est également dynamique dans les mâles charolais ou limousins de 280 à 350 kg. Les cours des charolais U de 300-350 kg se maintiennent autour de 3,24 € à Moulins-Engilbert. Les limousins de même poids se vendent à 3,32 € à Ussel.

 

Sur le Grand Ouest où les ventes sont également très actives, les premiers laitons d’automne commencent à faire leur apparition. Sur les marchés de Cholet ou de Châteaubriant, les bons laitons charolais ou limousins U de 300 kg se valorisent entre 1 000 et 1050 €.