Broutards La demande émanant des pays tiers dope le marché du broutard
La réouverture du marché algérien donne un bon tonus au marché du broutard, dans un contexte où les volumes, bien qu’en progression, ne suffisent pas à satisfaire la demande. Les besoins soutenus pour l’Italie entraînent les prix des charolais de plus de 400 kg à la hausse. L’absence de limite de poids jusqu’au 31 de mars 2022 pour l’exportation vers l’Algérie soutient les ventes des animaux de plus de 450 kg. Sur le marché intérieur, après une fin d’année en demi-teinte, des signes de reprise se font sentir, que ce soit pour la repousse ou pour la mise en atelier d’engraissement.
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Les transactions sont très fluides sur l’ensemble des marchés et les tarifs progressent dans les mâles vaccinés. Les limousins U de 300-350 kg se valorisent à 2,95 € de moyenne sur Agen, à 3,08 € aux Hérolles et à Ussel. Les sujets plus lourds, de 350-400 kg, frôlent les 3 €. Les charolais U de 350-450 kg se négocient entre 2,75 et 2,90 € sur les cadrans du Centre. Ces tarifs sont ceux observés pour des animaux convenablement vaccinés 4/8 pour l’exportation.
La tendance est également positive sur les marchés de l’Ouest : les charolais U de 300-350 kg (non vaccinés) se vendent entre 900 et 990 €, soit 2,80 €/kg vif, pour des mises en place régionales.
Des écarts de valorisation de plus en plus marqués sont observés entre les sujets vaccinés et ceux non vaccinés. C’est le cas notamment sur le marché de Châteaubriant où les mâles de second choix se commercialisent entre 650 et 750 €.
En femelles, le commerce reste fluide. Les disponibilités sont insuffisantes par rapport à la demande. Sur le marché de Moulins-Engilbert, les prix des charolaises U de 300-350 kg se maintiennent autour de 2,80 €.
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