Broutards Marché laborieux pour les mâles
L’activité commerciale reste pénalisée par les niveaux de prix pratiqués dans le secteur du jeune bovin, alors que les sorties ont tendance à se renforcer dans ces conditions hivernales. Les volumes expédiés vers l’Italie sont pour autant très convenables en semaine 49 et progressent même vers l’Espagne. L’absence de concurrence des pays du Maghreb est flagrante, bien que quelques expéditions soient en préparation pour l’Algérie.
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Sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, les prix des broutards charolais U de 400-450 kg se maintiennent autour de 2,30 €. Les sujets de 450-500 kg se valorisent de 2,10 à 2,20 €. Les prix des limousins de 400-450 kg affichent 2,59 € à Ussel. La vente est plus laborieuse dans les plus légers à destination de l’Espagne.
Sur le grand ouest et le nord du pays, les sorties saisonnières sont également abondantes, mais la gamme de marchandise tend à perdre en qualité et n’est majoritairement pas vaccinée. Lors des tests PCR, de 15 à 20 % des animaux ressortent positifs selon les régions et se voient ainsi privés du marché espagnol. Sur le marché de Châteaubriant, le commerce a été compliqué. Sur la présentation de 1 250 broutards, la grande majorité a été commercialisée entre 500 et 700 €.
Dans les femelles, les flux sont un peu plus réguliers du côté des bonnes femelles charolaises ou limousines vaccinées. Les charolaises de 300-350 kg se valorisent 3,66 € à Moulins-Engilbert. Les limousines du même poids se vendent autour de 2,77 € à Ussel. La moyenne marchandise qui part vers l’Espagne reste faiblement valorisée.
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