Céréales Les prix du blé reculent

Les cours du blé oscillent depuis quelques jours dans une fourchette de prix étroite sur la scène internationale, a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée lundi. Parmi les appels d’offres du moment figurent ceux de la Syrie pour 200 000 tonnes de blé tendre et de l’Algérie, pour 40 000 tonnes de maïs, probablement originaires de l’Argentine, selon les analystes.

Baisse de la production de blé en Russie

En Russie, l’opérateur logistique Rusagrotrans a abaissé son estimation de production russe de céréales de 3,1 millions de tonnes (Mt), à 124 Mt. L’estimation du cabinet russe Sovecon est de 126,5 Mt. Cette révision à la baisse concerne notamment le blé, dont Rusagrotrans abaisse la prévision de production de 3,2 Mt, à 77 Mt, contre 81,2 Mt pour Sovecon.

« En Inde, les récoltes de blé et de riz sont abondantes mais se heurtent à des problèmes de logistique liés au Covid-19 », soulignait aussi Agritel. En Allemagne, l’association des coopératives estime la récolte de blé à 22,38 Mt en repli de 2,9 % par rapport à l’an passé.

Déficit hydrique au nord de la France

En France, le déficit hydrique sur une grande moitié nord du pays demeure, et cela impacte le potentiel de rendement. FranceAgriMer dégradait le crop rating des blés affiché bon à excellent à hauteur de 55 % contre 57 % la semaine précédente.

Récolte de maïs prévue record aux États-Unis

Aux États-Unis, les conditions climatiques demeurent favorables aux semis de maïs. La récolte pourrait s’annoncer record, selon Agritel. En Russie, la prévision de production de maïs est légèrement revue à la hausse, à 13,8 Mt (+0,3 Mt).

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 2 euros sur l’échéance de septembre, à 184,50 euros, et de 1,50 euro sur celle de décembre, à 187 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 0,25 euro sur l’échéance de juin, à 164,50 euros, mais reculait de 0,50 euro sur celle d’août, à 166,25 euros.