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Vers un encadrement des biostimulants à base de micro-organismes du sol

L'Anses a évalué un projet de cahier des charges pour encadrer la fabrication, et la mise en marché de biostimulants produits en multipliant des micro-organismes prélevés dans des sols agricoles.

Dans un projet de cahier des charges, le ministère de l’Agriculture dresse un ensemble de mesures à respecter concernant la fabrication et l’usage de biostimulants issus de la multiplication de micro-organismes du sol. Dans un avis publié le 9 septembre 2025, l’Anses recommande notamment de renforcer les mesures de protection.

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Dans un document mis en ligne le 9 septembre 2025, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) rend un avis sur un projet de cahier des charges concernant la multiplication de micro-organismes du sol et leur utilisation en tant que biostimulant par les utilisateurs professionnels. L’objectif de ce cahier des charges est d’encadrer la fabrication, la traçabilité et la mise en marché de ces préparations.

Une « incertitude » concernant l’innocuité

L’Anses était notamment chargée par le ministère de l’Agriculture de vérifier que les paramètres retenus permettent d’assurer l’innocuité des préparations. Citons par exemple le respect de valeurs seuils pour des micro-organismes pathogènes, comme Escherichia coli ou Salmonella, ou encore un stockage de 6 mois maximum.

Après évaluation du cahier des charges, l’Anses estime notamment qu’« il existe une incertitude » concernant l’innocuité des préparations, « compte tenu de la diversité des micro-organismes » pouvant y être présents. Elle évoque une présence susceptible de micro-organismes pour lesquels les risques pour le consommateur « ne peuvent pas être exclus », ou encore de micro-organismes « pouvant présenter des risques pour certaines cultures ».

L’Agence suggère d’intégrer plusieurs mesures de protection pour limiter les expositions :

Dans la lettre de saisine adressée à l’Anses, le service des actions sanitaires du ministère de l’Agriculture estime que « les souches endogènes présentent l’avantage d’être mieux adaptées aux contraintes locales […] que des souches génériques contenues dans un produit commercial à composition figée ».

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